Pour les 12 Heures de Sebring, les deux BMW Z4 GTLM prendront le départ avec des couleurs un peu spéciales. En effet, BMW Team RLL et BMW Motorsport ont décidé de rendre hommage à la première victoire de la marque Allemande sur le tracé Floridien en adaptant à sa voiture actuelle la livrée mythique de l’époque. La BMW IMSA 3.0 CSL de 1975 est ressuscitée ! (suite…)
La Porsche 935 fut introduite en 1976 comme la version de course de la Porsche 911 turbo, répondant spécialement au règlement groupe 5. A l’époque, déjà, le règlement stipulait que les voitures de course devaient ressembler (plus ou moins) aux véhicules de production. La 935 est sublime, et s’imposa dans les courses d’endurance à la fin des années 70. (suite…)
Pour pouvoir participer aux 24 Heures du Mans, et aux compétitions pour voitures de sport (FIA GT1), Porsche s’est conformé au règlement, dans les années 90, en respectant les règles fixées, à l’époque, pour la catégorie GT. Une GT doit être produite en version « civile », c’est à dire autorisée sur route. En 1996 et en 1997, des « Straßenversion », des versions pour la route de la 911 GT1, vont ainsi voir le jour. (suite…)
Porsche compte 16 victoires dans la Sarthe. Un record, même si Audi (12 succès) se rapproche depuis une décennie. Porsche est la marque la plus emblématique du Mans, et n’hésite pas à mettre en scène cette arrivée en 2014 comme un retour, un « comeback home ». Oui, mais de ces 16 victoires, toutes ne sont pas aussi célèbres. Vous vous souvenez de la Porsche 917K de 1970. Vous avez aussi des images en tête des Porsche 962 des années 80. Enfin, vous pensez à la Porsche 911 GT1 de 1998. Et les autres succès ? Petite plongée dans ces victoires Porsche oubliées… (suite…)
Une arène, avec des gladiateurs.
Le Daytona International Speedway, c’est un peu une arène moderne, dans laquelle des pilotes se battent, sous nos yeux. Aucun autre circuit ne peut mieux correspondre à cette description. Construit avec son banking, le circuit de Daytona est un ovale, protecteur, réconfortant. On y rentre pour la week-end. On ressort, de temps en temps, pour aller dans les gradins extérieurs.
Il existe quelques codes à respecter. Les tram, sorte de pick-up qui tirent des remorques améliorées dans lesquelles les gens s’asseyent, permettent de faire le trajet entre l’intérieur et l’extérieur. Les bus, fermés, ne circulent eux qu’à l’intérieur. Pour accéder aux tribunes, il faut son billet « grandstands ». Pour accéder à l’intérieur du circuit, il faut son billet « infiled ». Infield ou grandstands ? En fait, il ne faut pas vraiment choisir. Il faut faire les deux. (suite…)
En Floride, en Janvier, le coucher de soleil intervient très tôt, et juste avant 18h00, l’intensité lumineuse commence à baisser. Les rayons du soleil ne reviennent que le lendemain, avec le lever du soleil, après de 07h15. Et alors ? La nuit est un élément très important, essentiel même pour les 24 Heures de Daytona.
Après le départ de la course, qui est donné à 14h10, les pilotes voient la nuit arriver très rapidement. Lorsque le soleil revient sur le circuit le dimanche, les 3/4 de l’épreuve se sont déroulés de nuit. Il ne reste alors plus qu’un petit tiers de course. (suite…)
Le Daytona International Speedway est une piste de course, située à Daytona Beach, en Floride. La piste a été construite en 1958 par le fondateur de la NASCAR, William France, afin d’accueillir la course qui se tenait sur la plage de Daytona Beach.
La conception encaissée du circuit avec son banking permet des vitesses plus élevées que sur d’autres circuits routiers, et donne aux fans une meilleure vue des voitures. Daytona, c’est un emblème de la course américaine… (suite…)
Daytona Beach, Floride.
24 janvier 2014.
Cher passionné d’endurance,
je t’écris depuis Daytona Beach, où la météo est, selon les locaux, exceptionnellement fraîche pour la saison. Je m’attendais à découvrir le soleil de la Floride, mais le vent et le froid ont décidé de s’inviter en cette période de l’année. Qu’importe.
Je suis venu ici pour découvrir les 24 Heures de Daytona, et j’y ai trouvé exactement ce que je suis venu chercher. Bien loin de l’ambiance de forêt du Nurburgring (tu te souviens sans doute de mon excursion au Karussell), très loin de l’atmosphère ressourçante de Spa-Francorchamps, le Daytona International Speedway est unique. J’ai déjà visité un « speedway » à l’Européenne, celui de Valence. Mais ici, tout est plus grand, plus beau, plus américain. Si les 24 Heures de Daytona ont vu le jour pour imiter Le Mans, les différences restent énormes. (suite…)
Les 24 Heures de Daytona inaugurent cette année le nouveau championnat d’endurance aux Etats-Unis, le TUDOR United SportsCar Championship (TUSC). Depuis la première édition, en 1966, les 24 Heures de Daytona ont vu défiler les meilleures équipes et les meilleurs pilotes. Le chapitre qui s’ouvre, avec cette édition 2014, pour aider à redonner aux 24 Heures de Daytona leur rayonnement passé.
L’endurance, c’est Le Mans. Les américains sont nombreux à venir jusque dans la Sarthe pour voir, et participer aux 24 Heures du Mans. Depuis les années 30, les constructeurs et spectateurs d’outre-atlantique ne cachent pas leur amour pour Le Mans. (suite…)
Il a décidé de mettre un point à sa carrière.
Allan McNish, riche de 32 ans de carrière, ne défendra pas son titre de Champion du Monde des Pilotes acquis cette saison avec Audi.
Le triple vainqueur des 24 Heures du Mans restera impliqué avec la marque aux anneaux, qui lui a apporté tant de succès. Une page qui se tourne, pour la marque Allemande comme pour le petit écossais, tant les deux étaient liés.
Audi, « chez moi », comme le disait Allan.
Allan McNish rangé au placard – Photo Geoffroy Barre
Allan McNish fait partie de ces pilotes que j’aime, qui sont mes références. Un héros, mon héros.
Je lui ai « flashé » la gueule au virage PlayStation en 2008 avec mon vieux Nikon (je me suis excusé depuis).
J’ai cru le voir mourir face à moi, lors de son crash en 2011 aux 24 Heures du Mans.
J’ai eu le loisir d’échanger souvent avec lui. Au Mans, à Silverstone, à Spa-Francorchamps, à Shanghai.
Il m’a expliqué qu’il pilotait toujours à 100%. « Du karting jusqu’à ma dernière course, je veux gagner. A quoi ça sert sinon ?« .
Il m’a raconté qu’il ne comprenait pas toujours pourquoi tant de gens l’aimaient, et voyaient en lui un héros. « Je ne sais pas si je suis un héros, moi j’ai l’impression de faire mon travail, ma passion… je n’imagine pas à quel point ça peut faire rêver des gens ».
Il m’a confié que sa femme ne savait pas tous les risques qu’il prend au volant, pour gagner.
Il m’a dit qu’il arrêterait, le jour ou il n’aurait plus autant l’envie. (suite…)
Endurance Magazine fête avec cet article, son 1000e papier. 1000 publications depuis 2008, année de lancement de ce projet personnel. L’occasion pour moi de prendre un peu de temps pour vous raconter (un peu) ces 5 ans, ces articles, et les projets.
Avant toute chose, merci.
Si vous lisez cet article, c’est que vous êtes un passionné d’endurance, un lecteur qui cherche de l’info sur les 24 Heures du Mans, un amateur de sport-auto… bref, que vous ayez trouvé, clic après clic, votre route jusqu’à mes colonnes me rend heureux. Merci.
J’ai lancé Endurance Magazine car j’ai toujours voulu partager ma passion. (suite…)
Sortons des articles d’actualité liés aux 6 Heures de Shanghai pour faire un petit écart, et partir à la découverte du circuit en lui-même. Le circuit de Shanghai F1, inauguré en 2004, est le plus récent des circuits que j’ai eu la chance de visiter. Mieux : il s’agit du premier circuit pensé pour la F1 moderne sur lequel je me rends. (suite…)
La grande question de ces 24 Heures du Mans 2012 est simple : qui de Audi ou Toyota sera le premier à imposer en Sarthe la technologie hybride, si celle-ci parvient à tenir la distance. Audi face à Toyota, un match déséquilibré lorsque l’on regarde le palmarès de la marque Allemande. Mais du coté Japonais, on connait la technologie hybride, pour l’avoir déjà imposée… il y a 5 ans ! (suite…)
Le prototype GKW Groupe C 2 a été conçu et construit par le génie italien, ingénieur et pilote de course Gabriele Gottifredi en coopération avec le spécialiste F1 Alfa Romeo qui a construit notamment la F1 de Niki Lauda. La GKW C2 est une voiture unique, un seul spécimen dans le monde de cette Porsche un peu particulière existe. Avec le numéro de châssis 001/88, la voiture de course a été conçu pour le pilote suisse Claude Haldi, qui a couru plusieurs fois au Mans avec de nombreux Porsche dont des 934 et Porsche 935. (suite…)
Le jour de la course est arrivé au Nurburgring. Voila, le départ a été donné à 16 heures. Devant des tribunes combles, les 170 voitures de cette édition 2012 se sont élancées, en 3 vagues, comme le veut la tradition. Retour sur cette journée animée… (suite…)
Las 24 Heures du Nurburgring. Je me suis réveillé un matin en me disant, tiens, et si je faisais les 24 Heures du Nurburgring. Fan d’endurance depuis des années, je me suis rendu compte que la seule course de 24 Heures à laquelle j’ai assisté… c’est Le Mans. Pas de Daytona (trop loin) ou de Dubai (trop exotique) ni même de Spa-Francorchamps (trop pendant les vacances d’été), ni même de Nurburgring (trop de… bah de quoi ?). (suite…)
Plongeons aujourd’hui dans la période mythique des Group C, en nous focalisant non pas sur une voiture, mais sur un pilote ! Les Group C sont mythiques, de Porsche à Mercedes en passant par Jaguar, Toyota, Peugeot. Une période ou la vitesse et la puissance étaient décuplés. (suite…)